THETFORD - Le jeune boxeur Thomas Chabot a récemment accompli deux remarquables exploits en étant couronné champion canadien lors du Championnat canadien de boxe juvénile-junior, en plus de décrocher du même coup le titre de meilleur boxeur canadien parmi les 150 athlètes présents.
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Thomas Chabot en compagnie de son entraineur du Club de Boxe de Robertsonville, Stéphane Lachance.
En janvier prochain, il y aura exactement trois ans que le boxeur Thomas Chabot enfilait les gants pour la première fois. Auparavant, il n’avait jamais pensé pratiquer la boxe. « Ce n’était pas une chose qui
m’intéressait quand il y avait des combats à la télé. » Son père Constant lui a présenté un film de la série culte Rocky et c’est après le visionnement qu’il a pris goût à ce sport de combat. Son père l’a inscrit au Club de boxe de Robertsonville et Thomas a livré son premier combat en juin 2011.
Depuis ce temps, la progression du jeune pugiliste n’a cessé de croître. En 2012, il a remporté les Gants dorés chez les cadets et en juin dernier dans la catégorie juvénile. Le 23 novembre, il a été couronné champion canadien junior dans la catégorie des 50 kg (110 lb) lors du Championnat canadien de boxe juvénile-junior qui s'est tenu à l'Hôtel Loews-Le Concorde à Québec. « Ça s’est bien passé même mieux que je pensais », d’avouer celui qui avait célébré ses 14 ans quelques jours auparavant (8 novembre).
En étant le plus jeune de la compétition, il s’est frotté à des boxeurs plus âgés que lui. Il a conquis son titre en remportant trois victoires par décision unanime contre Steven Ryan de la Nouvelle-Écosse, Brady McDonald de l’Ontario et Curtis Anderson de la Colombie-Britannique en grande finale.
Thomas avoue qu’il a connu quelques difficultés lors de son premier affrontement. « Je ne me sentais pas vraiment confortable parce que c’était tout nouveau pour moi. C’était aussi très différent parce que j’affrontais de nouveaux boxeurs dont je ne savais pas comment ils se comportaient dans un ring. Le stress est plus grand dans ce temps-là. »
Son entraîneur Stéphane Lachance n’a pas été nécessairement surpris de la performance de son protégé. « Ce n’est pas une grande surprise parce qu’il est tellement bon. Je savais que s’il boxait comme il en est capable, il pouvait gagner », dit-il.
Le jeune Chabot a aussi décroché le titre de meilleur boxeur canadien parmi les 150 boxeurs présents. « Être choisi à son âge le meilleur boxeur dans une compétition d’envergure canadienne, c’est parce qu’il a du talent. Il est fort physiquement, il cogne dur, il frappe de la gauche, il a une bonne portée avec de bons déplacements et il s’entraîne fort », a noté l’entraîneur.
Sa passion pour le noble art est tellement devenue grande qu’il caresse de participer aux Jeux olympiques de 2020, qui auront lieu à Tokyo, pour devenir professionnel par après. La conquête de son titre canadien lui donne une motivation supplémentaire pour atteindre son objectif. « Mon niveau de confiance a augmenté et je vais continuer de m’entraîner deux fois plus pour y parvenir », mentionne celui qui consacre une vingtaine d’heures à l’entrainement par semaine.
Jusqu’à maintenant, Thomas Chabot a livré 24 combats et en a remporté 22. Ses deux défaites sont survenues contre Luis Santana, un pugiliste de 22 mois son aîné, mais qu’il a défait une fois lors des Gants dorés en juin. Après la période des Fêtes, il compte augmenter sa masse musculaire pour se battre dans la catégorie 120 livres. La coupe Addidas sera sa prochaine compétition d’envergure en mai prochain où il pourrait devenir champion nord-américain.
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